Le rôle structurant des récifs coralliens dans la mise en tourisme du littoral réunionnais
Située dans une zone très attractive touristiquement qu’est le sud-ouest de océan Indien, l’île de La Réunion, a connu un développement touristique relativement récent. Cette activité est apparue dans les années 1970 mais ne s’est réellement développée qu’à partir de la seconde moitié des années 1980. En 2002, La Réunion a accueilli 426 000 touristes ce qui en fait le second pôle touristique de la zone, derrière l’île Maurice et la cinquième destination lointaine des français.
Ses paysages remarquables -volcan, cirques, zones récifales- sont les atouts majeurs de La Réunion qui sont vantés dans le slogan « la Réunion, île intense » devenu le fer de lance de la promotion touristique, engagée il y a quelques années par les instances locales. L’attractivité touristique de l’île présente comme principale caractéristique d’être duale : d’un côté un tourisme vert, et de l’autre un tourisme bleu.
Par ailleurs, au tourisme international, s’ajoute également un tourisme local et des activités de loisir, lesquels sont également «consommateurs» d’espaces naturels et par conséquent participent à la touristification de La Réunion.
Dans ce « paysage » touristique pluriel, quel est le véritable rôle du littoral et plus précisément des récifs coralliens dans les processus de mise en tourisme de l’île ? Ce questionnement prend tout son sens lorsque l’on sait que l’île ne comporte que 25 km de barrière corallienne (sur les 210 km de linéaire côtier), formant une ceinture discontinue localisée dans l’ouest et le sud de l’île. Bien que ces édifices coralliens ne couvrent que 12 km2, ils constituent des milieux à la biodiversité exceptionnelle, ils offrent les plus belles plages de l’île, de magnifiques paysages sous-marins et enfin permettent le développement de nombreuses activités balnéaires et nautiques.
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Proposition d'une méthodologie d'étude socio-économique des littoraux coralliens dans une perspective d'application à l'île de La Réunion
Les récifs coralliens constituent un des patrimoines les plus riches et les plus complexes de la planète, mais également un des plus menacés par des dégradations irrémédiables. Outre un enjeu écologique considérable, les récifs concentrent des enjeux socio-économiques qui prennent une importance prépondérante, principalement dans les milieux insulaires. Les activités anthropiques développées sur les littoraux récifaux, endommagent les ressources dont elles tirent profit. Cette situation alarmante nécessite de mettre en place et d’appliquer des politiques de gestion adaptées pour tendre vers un développement durable. L’objectif requis afin de réussir une telle entreprise est l’approfondissement et l’intégration de la connaissance du système littoral dans son fonctionnement socio-économique. Il s’agit de comprendre comment les hommes en relation avec l’espace naturel, construisent et consomment des espaces économiques et sociaux à travers les flux échangés. Pour mener à bien cette recherche, des outils méthodologiques développés en économie de l’environnement sont utilisés, auxquels sera associée toute une réflexion géographique. Le littoral récifal réunionnais représente un terrain tout à fait approprié pour une telle étude, de par les caractéristiques de ses constructions récifales et les pressions multiples et croissantes dont elles font l’objet. Outre la compréhension du fonctionnement de cet éco-socio-système, l’intérêt d’une telle recherche réside également dans la mise à disposition auprès des gestionnaires des données aisément intégrables dans les processus de décision.
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Approche socio-économique du territoire littoral récifal de l’île de La Réunion : une contribution à sa gestion intégrée
L’objet de cette contribution est de montrer que les limites que l’on assigne habituellement au littoral en général et récifal en particulier ne sont pas nécessairement adaptées à la mise en place de politique de gestion intégrée qui cherche à concilier la protection de l’environnement, et le développement économique et social des populations riveraines. Précisons que ces concepts de gestion sont nés au sein de courants biologistes et naturalistes qui transparaissent encore aujourd’hui dans la façon d’appréhender les espaces de gestion. Dans le cadre de ces quelques lignes, nous présenterons, dans les grands axes, une démarche méthodologique qui privilégie une approche sociale et économique du littoral récifal visant à mieux gérer cet espace et les ressources qui lui sont liées en intégrant la réalité humaine, non pas uniquement en tant qu’élément perturbateur du milieu naturel mais en tant que partie intégrante d’un système qui, associant l’écosystème récifal et le socio-système formé de ses usagers, sera qualifié d’éco-socio- système récifal.
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Fonctions et logiques d’interface des récifs coralliens sur le littoral de la Réunion
Les récifs coralliens forment une interface entre la terre et la mer. A la Réunion les récifs coralliens n’occupent que 12% du linéaire côtier total, mais leur importance pour l’activité économique de l’île et pour le bien être de ses habitants est sans commune mesure avec leur taille. Ce littoral récifal concentre en effet la quasi-totalité de l’activité balnéaire de l’île (La totalité des plages où la baignade est possible et autorisée, 70 % de la capacité d’accueil hôtelière). Comparé aux autres littoraux de l’île, la diversité des usages pratiqués par kilomètre de linéaire côtier est nettement supérieure. A l’évidence les récifs sont une interface qui attire et polarise les activités humaines. Cette fonction de polarisation vaut également pour les espèces marines qui utilisent le récif comme une nourricerie et comme un garde manger. Hormis cette fonction de polarisation, les récifs coralliens exercent également une fonction de filtre et une fonction d’enrichissement.
La première est de nature purement physique. Les récifs brisent l’énergie des vagues et de la houle évitant ainsi une érosion trop importante du littoral sédimentaire et autorisant des activités économiques dans la plaine littorale adjacente à la ligne de rivage.
Comme la polarisation, la fonction d’enrichissement présente une dimension écologique et anthropique. Les récifs enrichissent, en effet, le milieu océanique en flux larvaires et le milieu terrestre en produits de la pêche, et en flux d’images. Autrefois, ils approvisionnaient également l’agriculture en chaux.
Ces trois fonctions de polarisation, filtre et d’enrichissement relèvent d’une interface globale terre, mer, mais elles conduisent à diviser le récif en espaces plurifonctionnels.
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Gestion Intégrée des Zones Côtières, du mondial au local
Le concept de Gestion Intégrée des Zones Côtières est l’une des composantes de la mondialisation, essentielle pour les îles tropicales. Citée de plus en plus fréquemment dans les discours tant politiques qu’environnementaux, elle prend toute sa dimension à travers l’implication des grands organismes internationaux. L’impulsion donnée à l’échelle planétaire lors du sommet des Nations Unies sur l’Environnement et le Développement de Rio en 1992, a révélé toute la pertinence de la gestion de la zone côtière en l’inscrivant dans une optique de durabilité, succédant ainsi au concept de protection de l’environnement des années 70.
La conférence des Nations Unies à la Barbade en 1994 sur le Développement durable des petits Etats insulaires a renforcé l’interventionnisme des grandes organisations mondiales, dans la protection de l’environnement et ce à toutes les échelles spatiales. L’ensemble des traités qui ont par la suite vu le jour vise à infléchir les politiques des Etats vers une plus grande rationalité environnementale. Ils promeuvent également une implication des communautés villageoises dans la gestion de leur espace vécu. Les Etats tendent à y perdre une partie de leur souveraineté au profit d’entités supranationales et de structures locales.
Cette réorganisation des pouvoirs nécessite une plus grande intégration par ailleurs caractéristique de la gestion de la zone côtière et qui en fait à la fois la force mais également la difficulté. Elle permet de mieux appréhender un système socio-spatial complexe aussi bien aux échelles régionale, nationale que locale.
Se pose alors la question des effets pervers occasionnés par l’uniformisation des pratiques que peut engendrer la mondialisation des politiques de gestion environnementale. Les initiatives prises par les pays de la région de l’ouest de l’océan Indien et en particulier à la Réunion révèlent les difficultés relatives à l’intégration. Bien que les interrelations entre les études sectorielles menées d’ailleurs de façon pertinente dans des domaines tels que la géologie, biologie, physique, économie, sociologie, géographie, etc. souffrent d’une déficience évidente, il apparaît néanmoins que c’est encore dans la GIZC que cette notion d’intégration dans un modèle cohérent ait fait le plus de progrès.
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Etude d’identification des zones de conservation marines prioritaires dans le cadre de la mise en place d’une Réserve Naturelle Nationale dans les îles Eparses : cas de l’île d’Europa
Cette étude centrée sur Europa, a pour objectif de caractériser les habitats marins et les pressions/menaces afin de disposer d’une meilleure vision de la biodiversité marine et d’apporter des éléments pertinents pour les gestionnaires et pour la création d’une Réserve Naturelle Nationale.
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Ifrecor
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=38&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+R%C3%A9union">La Réunion</a>
Réseau récifs océan indien : bilan d'activités 2016 et 2017
Bilan régional 2016 et 2017 des actions de suivi des récifs coralliens menées dans les 3 collectivités de l'océan indien : La Réunion, Mayotte et les Iles Eparses
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IFRECOR
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Intégrer l’usager dans la gestion de son territoire. La variable perception à l’aide de la bonne gouvernance - Etude de cas : le suivi de l’effet réserve (La Réunion, Océan Indien)
L’objet de ce mémoire est de proposer un outil permettant de visualiser la performance d’un projet et donc de sa réussite grâce à la prise en considération de la perception des usagers des espaces concernées. Mettre en avant une connaissance subjective d’un espace par ces usagers devrait ouvrir de nouvelles voies pour optimiser la gestion et la réaction quant à un décalage entre réalités et perceptions, ce sur quoi nous nous baserons.
En effet, la fabrication d’indices composites et d’indicateurs liés à la perception et issus d’ un questionnaire et d’une mise sous calcul, nous semblent être une approche pouvant contribuer à la mesure de l’évolution de deux phénomènes concomitants : l’évolution de la perception et les impacts réels du projet.
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Programme Modiole - Évaluation des concentrations en contaminants métalliques dans les eaux littorales de La Réunion par la technique DGT (gel à gradient de diffusion) : résultat des premiers essais (mission d'avril 2005)
Le but de la mission était de présenter les possibilités et les limites de la technique DGT (développée au sein de l'IFREMER au sein du Département "Biogéochimie et Ecotoxicologie") pour évaluer les concentrations de certains métaux traces dans la colonne d'eau. Ces premiers essais devraient permettre d'obtenir les premières données sur la "biodisponibilité" des contaminants métalliques dans les sites qui serviront aux expériences de contamination/décontamination réalisées avec des modioles afin de déterminer leurs capacités d'intégration.
Les stations ont été choisies afin de pouvoir disposer d'une évaluation des concentrations en contaminants métalliques en vue de la future expérimentation de cinétique de contamination/décontamination de modioles.
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=38&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+R%C3%A9union">La Réunion</a>
Évaluation de la qualité de l’eau, des sédiments et de la contamination d’organismes aquatiques en milieux marin et estuarien
A la demande de la Préfecture de la Réunion, la DIREN a lancé dès le mois de février 2006 une opération d’évaluation de la contamination potentielle du milieu marin par les biocides utilisés dans le cadre de la lutte contre le chikungunya.
Cette étude, novatrice à la Réunion, a pour objet la réalisation de campagnes d’échantillonnage d’eau de mer, de sédiments et d’organismes aquatiques marins et estuariens en vue de réaliser des analyses des niveaux de contamination par les biocides.
Il est très important de noter que les protocoles mis en place dans cette étude ont pour seul objectif de rechercher un effet direct de la lutte anti-vectorielle au travers d’une éventuelle contamination du milieu récepteur ou des organismes marins par les substances biocides.
La présente étude n’a pas pour objet d’évaluer des effets indirects potentiels, à moyen ou long terme, sur les écosystèmes marins (contamination des chaînes trophiques, déséquilibre de compartiments de l’écosystème...) ou les populations animales (impact sur la physiologie de la reproduction, le patrimoine génétique...).
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français
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=51&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Rapport+d%E2%80%99%C3%A9tude+ou+de+recherche">Rapport d’étude ou de recherche</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=38&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+R%C3%A9union">La Réunion</a>
Appropriation et acceptabilité sociale de la réserve marine de La Réunion (RNMR) dans un contexte de crise liée au risque "requins"
...La direction de la RNMR a demandé de mettre l’accent sur les usagers de la réserve ayant un lien avec l’économie afin d’évaluer une possible baisse de l’acception sociale de la RNMR auprès de cette population considérant que faire connaitre aux acteurs du littoral de l’ouest réunionnais que la RNMR joue un rôle essentiel dans la préservation des valeurs économiques et sociales de l’écosystème récifal et des services qu’il rend devrait favoriser l’acceptation sociale de la réserve et réduire les effets négatifs de la « crise Requins ». Parallèlement, il nous a semblé indispensable d’évaluer aussi l’acception sociale du « grand public », terme qui sera précisé dans la suite du texte mais qui recouvre une importance toute particulière car c’est ce « grand public » qui produit l’opinion publique. Or, depuis l’émergence des réseaux sociaux et de la blogosphère, il est tentant d’assimiler à l’opinion publique les messages qui sont véhiculés via ces vecteurs.
Cette acception nous semble sujette à caution, c’est la raison pour laquelle, elle figure parmi les deux hypothèses qui structurent la présente étude :
a) dans le cadre de la « crise Requins », les réseaux sociaux et blogosphère ne sont pas représentatifs de l’opinion publique,
b) l’acceptation sociale de la réserve varie principalement selon l’appartenance à une catégorie d’acteurs et le degré d’exposition des acteurs de la catégorie à l’aléa Requins. .
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IFRECOR, IRD, RNMR
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=2015">2015</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=2016">2016</a>
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=51&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Rapport+d%E2%80%99%C3%A9tude+ou+de+recherche">Rapport d’étude ou de recherche</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=38&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+R%C3%A9union">La Réunion</a>
Exploration des potentialités du satellite Spot pour l'étude du milieu littoral à la Réunion
Document de présentation sur l'exploration des potentialités du satellite Spot pour l'étude du milieu littoral à la Réunion.
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=De+la+Torre+Ywenn">De la Torre Ywenn</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=40&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=2002">2002</a>
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=51&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Cartographie">Cartographie</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=51&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Document+de+r%C3%A9union">Document de réunion</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=38&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+R%C3%A9union">La Réunion</a>
L’estimation de la valeur socio-économique d’un patrimoine naturelcomme outil du développement durable : l’exemple des récifs coralliens de la Réunion
Article de recherche et diaporama de présentation.
Parmi les patrimoines naturels les plus riches de la planète, les récifs coralliens font l’objet de dégradations anthropiques continues malgré le discours des scientifiques axé sur la préservation de la biodiversité et le fonctionnement de l’écosystème. Cette analyse doit être élargie pour appréhender le récif comme un éco-socio-système et en estimer une valeur socio-économique qui pourra être intégrée dans les processus de décision en matière d’aménagement et de gestion du littoral récifal. Cette approche a été initiée à La Réunion où les récifs sont d’autant plus vulnérables qu’ils occupent une superficie limitée (12km2) et que l’espace littoral riverain présente une forte densité de population et une fréquentation touristique intense.
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=David+Gilbert">David Gilbert</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Mirault+Emilie">Mirault Emilie</a>
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=51&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Document+de+r%C3%A9union%2Fconf%C3%A9rence">Document de réunion/conférence</a>
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L’épuisement de la ressource récifale à La Réunion : confrontation des perceptions et régulation de l’activité halieutique
Article scientifique et diaporama de présentation.
Du fait de sa taille réduite, le récif de La Réunion est soumis à une forte pression anthropique. Pour protéger
la ressource halieutique, la pêche y est étroitement réglementée. Toutefois, les textes ne sont pas appliqués et de nombreux pêcheurs sans statut, qui se définissent comme pêcheurs traditionnels et que l’administration qualifie de braconniers, opèrent régulièrement dans le lagon. La régulation de cette activité est l’un des principaux enjeux du projet de création d’une réserve naturelle prévue à court terme sur l’ensemble des zones récifales de l’île. La solution envisagée vise à une diminution drastique des pêcheurs, via des mesures de reconversion professionnelle, qui viendront en complément des mesures communément pratiquées que sont les zonages et la réglementation des usages. Il n’est pas sûr que ces dernières soient suffisantes tant que l’on restera dans une logique de confrontation des perceptions entre patrimoine culturel, défendu par les pêcheurs, et patrimoine naturel, défendu par les scientifiques et l’Etat.
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=51&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Publication+scientifique">Publication scientifique</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=51&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Document+de+r%C3%A9union%2Fconf%C3%A9rence">Document de réunion/conférence</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=38&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+R%C3%A9union">La Réunion</a>
La gestion intégrée du littoral récifal de La Réunion : de la connaissance scientifique à l’action publique, jeux d’échelles et jeux d’acteurs
Le littoral récifal de la Réunion est unique au monde en raison de sa taille limitée (25 km de linéaire), de la forte pression anthropique dont il est l’objet, de la somme de connaissances scientifiques accumulées depuis 30 ans sur un si petit espace et de l’intérêt que portent les pouvoirs publics et le milieu scientifique à sa gestion. Ainsi en 1999, un colloque international a-t-il été organisé sous l’égide de l’Etat, du Département et de la Région sur la GIZC, thème qui a conduit depuis à des réflexions approfondies du Comité local de l’IFRECOR et du Conseil Economique et Social de la Réunion. Un SMVM est en cours d’application dans le cadre du Schéma d’Aménagement Régional depuis 1995 et en 2005 une réserve naturelle englobant l’essentiel de l’écosystème récifal de l’île devrait être instaurée. Dans ce contexte, le littoral récifal de la Réunion apparaît comme un site pilote de l’action publique en matière de GIZC et l’étude des projets entrepris sur les 20 dernières années s’avère riche d’enseignements.
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Antona+Martine">Antona Martine</a>
<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Botta+Aur%C3%A9lie">Botta Aurélie</a>
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=39&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=Denis+Jacques">Denis Jacques</a>
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<a href="/items/browse?advanced%5B0%5D%5Belement_id%5D=38&advanced%5B0%5D%5Btype%5D=is+exactly&advanced%5B0%5D%5Bterms%5D=La+R%C3%A9union">La Réunion</a>