Description
Sur l’atoll de Fakarava, la mise en place de la Réserve de Biosphère des Tuamotu met en difficulté le système spatial de la communauté locale, peu concernée par redéfinition de l’organisation de l’espace. L’implantation d’un projet exogène ne devrait-elle pas être subordonnée à l’identification préalable du rapport aux lieux des groupes humains les plus anciennement installés ? Entre les valeurs du passé et les enjeux pour l’avenir, afin qu’aucune communauté ne soit laissée pour compte, l’inéluctable changement ne devrait-il pas s’effectuer dans un contexte de médiation spatiale dont les outils et les méthodes restent à déterminer.