http://ifrecor-doc.fr/items/browse?tags=socio-%C3%A9conomie&output=atom2024-03-28T11:41:26+01:00Omekahttp://ifrecor-doc.fr/items/show/1424
Les indicateurs présentés ici sont organisés hiérarchiquement du plus simple à mettre en place au plus compliqué, ceci en terme d'acquisition de la donnée et de construction de l'indicateur.]]>2014-08-06T15:10:19+02:00
Description
Ce document répertorie les quelques indicateurs mis en place dans le cadre du TIT socio- économique de l'IFRECOR. La présentation des différents indicateurs est basée sur la même fiche de renseignement. Loin d'être exhaustif cet inventaire propose des premières pistes pour qualifier les pressions sur les récifs coralliens venant des BV. Il s'agit de poser des bases méthodologiques et de réflexion pour étudier la faisabilité d'un développement futur de ces indicateurs sur les territoires de l'Outre-mer français dans une optique de gestion.
Les indicateurs présentés ici sont organisés hiérarchiquement du plus simple à mettre en place au plus compliqué, ceci en terme d'acquisition de la donnée et de construction de l'indicateur.
Le récif est un système complexe associant des espaces-ressources, des acteurs, les usages que ceux-ci en tirent et différentes échelles emboîtées correspondant à des types d’acteurs et d’usages spécifiques. En raison de cette complexité, la méthode pour estimer de manière pertinente la valeur d’un milieu naturel littoral comme le récif reste à construire. La tâche est ardue et requiert une démarche pluridisciplinaire. C’est dans ce cadre que s’inscrivent les réflexions exposées dans le présent rapport.
]]>http://ifrecor-doc.fr/items/show/1421
La plupart des institutions en charge de la gestion ou conservation des Récifs Coralliens et Ecosystèmes Associés (mangroves et herbiers) sont de plus en plus sollicitées pour démontrer l'efficacité et les impacts de leurs initiatives ]]>2014-08-06T11:37:20+02:00
Description
La plupart des institutions en charge de la gestion ou conservation des Récifs Coralliens et Ecosystèmes Associés (mangroves et herbiers) sont de plus en plus sollicitées pour démontrer l'efficacité et les impacts de leurs initiatives ]]>
http://ifrecor-doc.fr/items/show/1420
La Nouvelle‐Calédonie représente un contexte socio‐écologique et économique très spécifique. Elle dispose de complexes récifaux importants (plus de 4.500km2 de récifs et 20.000km2 environ de zones lagonaires) avec une densité de population réduite (245.000 habitants). Les relations homme‐récif et les usages qui en sont faits sont contrastés entre les différentes cultures présentes. De même, une économie basée sur les services et le nickel générant un fort pouvoir d’achat à une partie de la population coexiste avec une économie non‐marchande basée sur l’agriculture et la pêche vivrière.
L’étude couvre les principaux services écosystemiques: (i) la pêche (commerciale, de loisir, vivrière, hauturière et aquaculture), (ii) le tourisme (sous‐marin, nautique et plaisance), (iii) la protection contre la houle, (iv) la bio‐prospection et, (v) la recherche & éducation.
L’étude s’est centrée sur l’estimation des flux financiers réels ou potentiels générés par les services écosystémiques dans l’économie de la Nouvelle‐Calédonie.]]>2015-10-26T14:29:27+01:00
Description
La valeur financière totale des services générés par les écosystèmes coralliens et écosystèmes associés (mangroves, herbiers et fonds meubles) de la Nouvelle‐Calédonie est présentée.
La Nouvelle‐Calédonie représente un contexte socio‐écologique et économique très spécifique. Elle dispose de complexes récifaux importants (plus de 4.500km2 de récifs et 20.000km2 environ de zones lagonaires) avec une densité de population réduite (245.000 habitants). Les relations homme‐récif et les usages qui en sont faits sont contrastés entre les différentes cultures présentes. De même, une économie basée sur les services et le nickel générant un fort pouvoir d’achat à une partie de la population coexiste avec une économie non‐marchande basée sur l’agriculture et la pêche vivrière.
L’étude couvre les principaux services écosystemiques: (i) la pêche (commerciale, de loisir, vivrière, hauturière et aquaculture), (ii) le tourisme (sous‐marin, nautique et plaisance), (iii) la protection contre la houle, (iv) la bio‐prospection et, (v) la recherche & éducation.
L’étude s’est centrée sur l’estimation des flux financiers réels ou potentiels générés par les services écosystémiques dans l’économie de la Nouvelle‐Calédonie.
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http://ifrecor-doc.fr/items/show/1419
En matière de politique publique, les résidents martiniquais et les touristes ont souhaité que soient mises en place des mesures de gestion qui consistent à diminuer de 50% les activités terrestres et marines afin de restaurer les RCEA. Ils sont de plus disposés à contribuer financièrement à une telle opération.
Les velléités récentes de prendre en compte les RCEA dans les schémas de développement économique et social de la Martinique laissent entrevoir un avenir meilleur, à condition toutefois de prendre en compte l’ensemble des fonctionnalités des RCEA (et non pas seulement la biodiversité afférente), leur capacité de transformation ainsi que la valeur de mémoire et de futur qu’ils recèlent.]]>2016-12-29T13:15:51+01:00
Description
La valeur économique et sociale des récifs coralliens et écosystèmes associés (RCEA) de la Martinique est évaluée annuellement à 245 M €. La valeur d’usage direct, estimée à quelque 142 M €, compose l’essentiel de la Valeur Économique Totale (VET) .
En matière de politique publique, les résidents martiniquais et les touristes ont souhaité que soient mises en place des mesures de gestion qui consistent à diminuer de 50% les activités terrestres et marines afin de restaurer les RCEA. Ils sont de plus disposés à contribuer financièrement à une telle opération.
Les velléités récentes de prendre en compte les RCEA dans les schémas de développement économique et social de la Martinique laissent entrevoir un avenir meilleur, à condition toutefois de prendre en compte l’ensemble des fonctionnalités des RCEA (et non pas seulement la biodiversité afférente), leur capacité de transformation ainsi que la valeur de mémoire et de futur qu’ils recèlent.
]]>http://ifrecor-doc.fr/items/show/1415
Dans ce rapport, nous passons en revue quinze études d’ACBs sur des projets de gestion des récifs coralliens et mangroves, afin d'évaluer la façon dont ils ont traité les questions méthodologiques, tant pour l'évaluation des services écosystémiques et le développement de scénarios, comme pour la robustesse de leurs résultats. Dans le même temps et dans la mesure du possible, ce rapport a fourni des orientations méthodologiques pour la mise en place d’ACB sur ces écosystèmes.
La plupart des études se sont concentrées sur l’analyse d’une même selection de services écosystémiques, à savoir la production de biomasse pour la pêche, la présence d’attributs pour le tourisme sous-marin et l’absorption de l’énergie de la houle pour la protection côtière. Même s’ils produisent des résultats limités à un sous-ensemble des bénéficiaires, ces services peuvent être considérés comme prioritaires pour des futures ACB.]]>2017-05-05T16:20:16+02:00
Description
Une partie des menaces identifiées sur les récifs coralliens et les mangroves sont le résultat d’externalités du marché. La plupart des institutions en charge de la gestion ou conservation de ces écosystèmes, sont de plus en plus sollicitées pour démontrer l'efficacité de leurs initiatives. A cet effet, les décideurs peuvent s’appuyer sur les analyses coût-bénéfice (ACB) d'un projet ou d’une politique. Bien que dans la pratique, tous les avantages et les coûts ne soient pas quantifiables, l’ACB fournit un outil utile pour aider à la prise de décision politique et pour la rendre plus rationnelle. L'identification claire des bénéficiaires et des perdants de mesures de gestion contribue à la réussite de sa mise en œuvre et au soutien des parties prenantes impliquées.
Dans ce rapport, nous passons en revue quinze études d’ACBs sur des projets de gestion des récifs coralliens et mangroves, afin d'évaluer la façon dont ils ont traité les questions méthodologiques, tant pour l'évaluation des services écosystémiques et le développement de scénarios, comme pour la robustesse de leurs résultats. Dans le même temps et dans la mesure du possible, ce rapport a fourni des orientations méthodologiques pour la mise en place d’ACB sur ces écosystèmes.
La plupart des études se sont concentrées sur l’analyse d’une même selection de services écosystémiques, à savoir la production de biomasse pour la pêche, la présence d’attributs pour le tourisme sous-marin et l’absorption de l’énergie de la houle pour la protection côtière. Même s’ils produisent des résultats limités à un sous-ensemble des bénéficiaires, ces services peuvent être considérés comme prioritaires pour des futures ACB.
La valeur économique de la Réserve Naturelle de Saint Martin (RNSM) a été conduite afin d'identifier ses impacts sur différents secteurs d'activités économiques de l'île.
]]>http://ifrecor-doc.fr/items/show/1413
Afin de maintenir la santé et la présence de ces écosystèmes, la compensation ex-ante et ex-post de ces impacts est nécessaire. Conformément, la France et les Etats-Unis ont chacun développé au fil du temps un cadre juridique complexe pour assurer la restauration de ces écosystèmes à la suite d’impacts environnementaux. Ce cadre complète la loi de responsabilité civile, qui n'est pas adaptée pour fournir une compensation pour les pertes de services écosystémiques non-marchands.
Les Etats-Unis ont été précurseurs dans les efforts de compensation pour ces deux catégories d'impacts (ex-ante et ex-post). La France, de concert avec l'Union européenne, a récemment porté plus d'attention à ces questions et a rapidement développé son cadre juridique. Les deux systèmes juridiques favorisent désormais fortement la compensation sur le site en utilisant le même type d'écosystème, recommandant des techniques similaires pour la mise à l'échelle des mesures compensatoires.
Dans les deux pays, des syndicats représentant les ressources et differents acteurs impactés sont clairement identifiés et sont en charge de demander une indemnisation pour les impacts sur l'environnement soit ex-ante des projets dans le cadre du processus d'autorisation, ou ex-post pour les accidents et les événements de pollution.]]>2015-01-19T17:43:42+01:00
Description
Les récifs coralliens constituent des écosystèmes uniques qui fournissent des services écosystémiques essentiels à l'échelle locale et mondiale. En plus de pratiques non durables et le changement climatique, les récifs coralliens, comme d'autres grands écosystèmes, sont également affectés par l'activité économique générale, soit en raison d'accidents (par exemple les échouements de navires et les déversements de produits chimiques) ou de développement économique (par exemple les ports, le transport maritime et l'infrastructure touristique).
Afin de maintenir la santé et la présence de ces écosystèmes, la compensation ex-ante et ex-post de ces impacts est nécessaire. Conformément, la France et les Etats-Unis ont chacun développé au fil du temps un cadre juridique complexe pour assurer la restauration de ces écosystèmes à la suite d’impacts environnementaux. Ce cadre complète la loi de responsabilité civile, qui n'est pas adaptée pour fournir une compensation pour les pertes de services écosystémiques non-marchands.
Les Etats-Unis ont été précurseurs dans les efforts de compensation pour ces deux catégories d'impacts (ex-ante et ex-post). La France, de concert avec l'Union européenne, a récemment porté plus d'attention à ces questions et a rapidement développé son cadre juridique. Les deux systèmes juridiques favorisent désormais fortement la compensation sur le site en utilisant le même type d'écosystème, recommandant des techniques similaires pour la mise à l'échelle des mesures compensatoires.
Dans les deux pays, des syndicats représentant les ressources et differents acteurs impactés sont clairement identifiés et sont en charge de demander une indemnisation pour les impacts sur l'environnement soit ex-ante des projets dans le cadre du processus d'autorisation, ou ex-post pour les accidents et les événements de pollution.
Les récifs coralliens constituent un des patrimoines les plus riches et les plus complexes de la planète, mais également un des plus menacés par des dégradations irrémédiables. Outre un enjeu écologique considérable, les récifs concentrent des enjeux socio-économiques qui prennent une importance prépondérante, principalement dans les milieux insulaires. Les activités anthropiques développées sur les littoraux récifaux, endommagent les ressources dont elles tirent profit. Cette situation alarmante nécessite de mettre en place et d’appliquer des politiques de gestion adaptées pour tendre vers un développement durable. L’objectif requis afin de réussir une telle entreprise est l’approfondissement et l’intégration de la connaissance du système littoral dans son fonctionnement socio-économique. Il s’agit de comprendre comment les hommes en relation avec l’espace naturel, construisent et consomment des espaces économiques et sociaux à travers les flux échangés. Pour mener à bien cette recherche, des outils méthodologiques développés en économie de l’environnement sont utilisés, auxquels sera associée toute une réflexion géographique. Le littoral récifal réunionnais représente un terrain tout à fait approprié pour une telle étude, de par les caractéristiques de ses constructions récifales et les pressions multiples et croissantes dont elles font l’objet. Outre la compréhension du fonctionnement de cet éco-socio-système, l’intérêt d’une telle recherche réside également dans la mise à disposition auprès des gestionnaires des données aisément intégrables dans les processus de décision.
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La gestion du littoral récifal à la Réunion nous permet de confronter le point de vue des scientifiques à la demande en matière d’indicateurs de gestion durable. La communication met l’accent sur les indicateurs économiques et sociaux qui, jusqu’à présent, ont été ignorés des gestionnaires du milieu, à la différence des indicateurs d’ordre écologique. Nous avons développé un itinéraire méthodologique en trois étapes : l’analyse du géo-éco-socio système récifal, l’identification des fonctions socio-économiques assurées par l’écosystème corallien et les valeurs qui s’y rattachent, la construction d’indicateurs de nature socio-économique venant en appui à la gestion intégrée du littoral.
Ces indicateurs ont été développés à dire d’experts pour répondre à une demande sociale potentielle. En effet, pour l’instant l’unique demande sociale formulée par les acteurs à l’égard des scientifiques, est très limitée et porte sur les indicateurs de gestion de crise environnementale.
La notion de demande sociale est donc à interroger dans le domaine environnemental : comment interpréter son absence ? Dépend-elle de l’offre des scientifiques ? Pourquoi privilégier les indicateurs de crise plutôt que de fonctionnement ?
L’émergence d’une demande plus large apparaît liée à plusieurs conditions : que les représentations que les acteurs et les scientifiques se font du système à gérer se rapprochent ; que des relations régulières s’instaurent entre les deux parties pour aboutir à des co-constructions, d’abord en ce qui concerne la demande sociale puis l’offre d’indicateurs. Un des enjeux de la recherche en environnement est alors de développer des méthodologies qui permettent cette co-construction entre savoirs des usagers et savoirs scientifiques, tout en considérant les territoires d’action et d’évaluation de l’action publique.]]>2014-08-06T10:23:23+02:00
Description
Article scientifique et diaporama de présentation.
La gestion du littoral récifal à la Réunion nous permet de confronter le point de vue des scientifiques à la demande en matière d’indicateurs de gestion durable. La communication met l’accent sur les indicateurs économiques et sociaux qui, jusqu’à présent, ont été ignorés des gestionnaires du milieu, à la différence des indicateurs d’ordre écologique. Nous avons développé un itinéraire méthodologique en trois étapes : l’analyse du géo-éco-socio système récifal, l’identification des fonctions socio-économiques assurées par l’écosystème corallien et les valeurs qui s’y rattachent, la construction d’indicateurs de nature socio-économique venant en appui à la gestion intégrée du littoral.
Ces indicateurs ont été développés à dire d’experts pour répondre à une demande sociale potentielle. En effet, pour l’instant l’unique demande sociale formulée par les acteurs à l’égard des scientifiques, est très limitée et porte sur les indicateurs de gestion de crise environnementale.
La notion de demande sociale est donc à interroger dans le domaine environnemental : comment interpréter son absence ? Dépend-elle de l’offre des scientifiques ? Pourquoi privilégier les indicateurs de crise plutôt que de fonctionnement ?
L’émergence d’une demande plus large apparaît liée à plusieurs conditions : que les représentations que les acteurs et les scientifiques se font du système à gérer se rapprochent ; que des relations régulières s’instaurent entre les deux parties pour aboutir à des co-constructions, d’abord en ce qui concerne la demande sociale puis l’offre d’indicateurs. Un des enjeux de la recherche en environnement est alors de développer des méthodologies qui permettent cette co-construction entre savoirs des usagers et savoirs scientifiques, tout en considérant les territoires d’action et d’évaluation de l’action publique.
L’objet de cette contribution est de montrer que les limites que l’on assigne habituellement au littoral en général et récifal en particulier ne sont pas nécessairement adaptées à la mise en place de politique de gestion intégrée qui cherche à concilier la protection de l’environnement, et le développement économique et social des populations riveraines. Précisons que ces concepts de gestion sont nés au sein de courants biologistes et naturalistes qui transparaissent encore aujourd’hui dans la façon d’appréhender les espaces de gestion. Dans le cadre de ces quelques lignes, nous présenterons, dans les grands axes, une démarche méthodologique qui privilégie une approche sociale et économique du littoral récifal visant à mieux gérer cet espace et les ressources qui lui sont liées en intégrant la réalité humaine, non pas uniquement en tant qu’élément perturbateur du milieu naturel mais en tant que partie intégrante d’un système qui, associant l’écosystème récifal et le socio-système formé de ses usagers, sera qualifié d’éco-socio- système récifal.