A la demande de la Préfecture de la Réunion, la DIREN a lancé dès le mois de février 2006 une opération d’évaluation de la contamination potentielle du milieu marin par les biocides utilisés dans le cadre de la lutte contre le chikungunya.
Cette étude, novatrice à la Réunion, a pour objet la réalisation de campagnes d’échantillonnage d’eau de mer, de sédiments et d’organismes aquatiques marins et estuariens en vue de réaliser des analyses des niveaux de contamination par les biocides.
Il est très important de noter que les protocoles mis en place dans cette étude ont pour seul objectif de rechercher un effet direct de la lutte anti-vectorielle au travers d’une éventuelle contamination du milieu récepteur ou des organismes marins par les substances biocides.
La présente étude n’a pas pour objet d’évaluer des effets indirects potentiels, à moyen ou long terme, sur les écosystèmes marins (contamination des chaînes trophiques, déséquilibre de compartiments de l’écosystème...) ou les populations animales (impact sur la physiologie de la reproduction, le patrimoine génétique...).

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