Récif coralliens, mangroves et herbiers de Polynésie française : Valeur économique des services écosystémiques . Chapitres I et II : valeurs d'usages directs et indirects
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Description
L’évaluation de la valeur économique des services rendus par les récifs coralliens et écosystèmes associés (RCEA) de Polynésie Française a été conduite en 2014. L’objectif principal est d’informer sur les flux économiques qui sont produits chaque année par ces écosystèmes et sur l’importance de les prendre en compte dans les politiques de développement économique et budgets de gestion de l’environnement.
Il a été évalué que les RCEA produisent chaque année un total de 460 M€, avec une estimation minimum de 360
M€ et un maximum de 565 M€. Au total, ce sont environ 1500 sociétés, 21 000 emplois et l’ensemble de la
population qui dépendent à différents degrés des services écosystémiques des récifs coralliens et écosystèmes
associés de Polynésie Française.
Près de 160M€ sont visibles en termes de flux financiers annuels pour l’économie du territoire (via les valeurs
ajoutées des services du tourisme, de la pêche et de la perliculture liés aux RCEA) tandis que d’autres services,
comme la protection contre les inondations côtières et la séquestration du carbone, ne sont pas comptabilisés
dans les statistiques économiques.
Les principaux services en termes économiques sont la protection contre les inondations côtières (305M€/an), le
service d’attributs pour le tourisme « bleu » (80 M€/an), suivi de la production de biomasse pour aliments (pêche commerciale et d’autoconsommation pour 44M€/an) et des services pour la perliculture (33M€/an).
Il a été évalué que les RCEA produisent chaque année un total de 460 M€, avec une estimation minimum de 360
M€ et un maximum de 565 M€. Au total, ce sont environ 1500 sociétés, 21 000 emplois et l’ensemble de la
population qui dépendent à différents degrés des services écosystémiques des récifs coralliens et écosystèmes
associés de Polynésie Française.
Près de 160M€ sont visibles en termes de flux financiers annuels pour l’économie du territoire (via les valeurs
ajoutées des services du tourisme, de la pêche et de la perliculture liés aux RCEA) tandis que d’autres services,
comme la protection contre les inondations côtières et la séquestration du carbone, ne sont pas comptabilisés
dans les statistiques économiques.
Les principaux services en termes économiques sont la protection contre les inondations côtières (305M€/an), le
service d’attributs pour le tourisme « bleu » (80 M€/an), suivi de la production de biomasse pour aliments (pêche commerciale et d’autoconsommation pour 44M€/an) et des services pour la perliculture (33M€/an).
Éditeur
IFRECOR, CRIOBE, UNC, IRD
Format
pdf
Langue
français
Couverture géo.
Citer ce document
Nicolas PASCAL, Guillaume LEPORT, et Michel ALLENBACH, “Récif coralliens, mangroves et herbiers de Polynésie française : Valeur économique des services écosystémiques . Chapitres I et II : valeurs d'usages directs et indirects,” Documentation Ifrecor, consulté le 13 décembre 2024, http://ifrecor-doc.fr/items/show/1661.