L’étude confiée au LGPMC s’inscrit dans le cadre général d’une réflexion menée conjointement par les Services des Travaux Publics et de l’Environnement du Territoire des Iles Wallis et Futuna pour trouver des matériaux de substitution aux sables de plage utilisés massivement et sans grand respect des équilibres naturels à Wallis pour les besoins de la construction depuis quelques années (cf. rapport d’expertise daté de juillet 1999). Les dangers d’une telle pratique ont été reconnus et dénoncés sur de très nombreux littoraux de l’espace Pacifique et la généralisation de cette pratique à Wallis a interpellé les responsables techniques et les décideurs politiques du Territoire. En effet, de tels emprunts nuisent gravement à la stabilité du linéaire côtier en déclenchant ou en accentuant des évolutions érosives. Les plages ont tendance à régresser, voire à disparaître, mais les contraintes économiques, d’une part, et les tensions sur l’offre en granulats sableux indispensables à la construction, d’autre part, rendent le problème difficile à résoudre. Plusieurs possibilités ont été évoquées pour mettre à la disposition des utilisateurs des granulats sableux : importation de granulats, concassage de roches locales, emprunts de granulats marins. Chacune de ces possibilités fait l’objet d’études plus ou moins avancées qui permettront en fin de cycle aux décideurs locaux de choisir, sur la base scientifique rigoureuse, l’option qui leur paraîtra la plus satisfaisante. Le travail réalisé par le LGPMC a eu pour finalité d’étudier la variante emprunts de granulats marins en substitution des sables de plage.

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